La sentinelle

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Objectif

Avancer le plus rapidement possible vers la sentinelle sans se faire remarquer en mouvement.
Le·la premier·ère joueur·euse à toucher la sentinelle (ou à s’en approcher selon les variantes) remporte la partie et prend sa place.

Matériels requis

Aucun matériel obligatoire
(Optionnel) Un mur, un arbre ou tout repère contre lequel la sentinelle peut faire face et se retourner

Préparation

Désigner une personne participante pour être la sentinelle (tirage au sort ou volontaire).
Placer la sentinelle debout face à un mur ou un repère visuel, dos au reste du groupe.
Les autres personnes participantes s’alignent côte à côte à une quinzaine ou vingtaine de pas derrière elle.
Définir les limites du terrain de jeu, notamment la ligne de départ et la zone d’arrivée.

Déroulement

La sentinelle frappe trois fois sur le mur en comptant à voix haute : « Un, deux, trois », puis se retourne rapidement.
Pendant qu’elle a le dos tourné, les personnes participantes avancent discrètement vers elle.
- Dès qu’elle se retourne, tous doivent être complètement immobiles.
Si une personne participante est surprise en mouvement (même léger), elle retourne à la ligne de départ.
La sentinelle peut varier le rythme de sa comptine pour surprendre les joueur·euses.
Le·la premier·ère à atteindre la sentinelle sans se faire renvoyer gagne et devient la nouvelle sentinelle.

Adaptations inclusives

Corporel

Permettre aux jeunes de choisir une posture stable et confortable pendant le jeu (ex. : position assise, accroupie ou avec appui si l’équilibre est difficile à maintenir).
Adapter les critères de mouvement : certains gestes involontaires (ex. : tics moteurs, mouvements liés à un handicap) ne devraient pas être comptés comme des fautes.
Proposer de raccourcir la distance à parcourir pour les jeunes ayant des limitations de mobilité.

Spatial

Choisir un terrain dégagé, plat, sans obstacles, pour faciliter les déplacements et éviter les chutes.
S’assurer que le sol est stable (éviter le gravier, les bosses, la boue, etc.) ou adapter la surface (ex. : jeu en intérieur sur un sol lisse).
Délimiter clairement les zones de départ et d’arrivée avec des repères visuels ou tactiles.

Communication

Expliquer les règles en plusieurs formats : à l’oral, à l’écrit (ou schématisé), avec démonstration.
S’assurer que la consigne « ne pas bouger » est bien comprise et peut être adaptée au besoin (ex. : « rester le plus immobile possible »).
Utiliser un langage clair, concret, et poser des questions de vérification de compréhension.
Donner des signaux visuels en plus des signaux sonores (ex. : lever la main pour marquer la fin du compte).

Relationnel

Permettre aux jeunes d’observer une première manche avant de participer.
Prévoir un rôle actif pour les jeunes qui ne souhaitent pas être la sentinelle (ex. : chronométreur·euse, arbitre bienveillant·e).

Temporel

Laisser le temps à chaque personne de se placer confortablement avant chaque manche.
Varier la durée des manches pour éviter la fatigue ou la perte de concentration.
Donner des pauses régulières, surtout si le jeu est joué plusieurs fois ou en plein air sous la chaleur.
Prévoir une durée maximale par manche pour éviter que certains jeunes restent trop longtemps dans une posture inconfortable.

Commentaires et suggestions

Prenez un moment pour évaluer l’activité et nous partager vos commentaires et suggestions :

Comment les jeunes ont apprécié l’activité ?
Est-ce que les adaptations inclusives ont été utiles ? Avez-vous d’autres suggestions d’adaptation qui ont bien fonctionné ?
Avez-vous des suggestions de comment intégrer cette activité dans une branche pour une réunion ? Un camp ?