par Simon Boucher
Bonjour,
Je suis de la région de Montréal, mais mon parcours c’est terminé dans le district de l’Érable. Dans les dernières années, j’ai vécu trois expériences internationales qui ont changé ma perspective sur les évènements internationaux.
D’abord, lors d’un stage universitaire de travail à l’automne 2009, j’ai eu une offre de travail en Nouvelle-Zélande. De toute évidence, je l’ai accepté. Ne connaissant personne en Nouvelle-Zélande, j’ai pris contact avec le bureau national des scouts et ils m’ont mis en contact avec une unité Rover (routier) ainsi qu’une unité Venturer (pionnier) pour que je participe à leurs activités. Dès que je les ai rencontrés, j’ai eu le sentiment de déjà les connaître. Ils m’ont invité et j’ai découvert que leur approche au scoutisme est différente, mais également similaire. Ils m’ont permis de découvrir le pays à travers ce que des natifs voient et savent. J’ai formé des amitiés que je garde toujours ainsi qu’une vision plus large du scoutisme.
Ensuite, il y a eu le Moot 2013 au Canada. Durant celui-ci, j’ai porté 2 chapeaux qui m’ont amené à vivre deux expériences très différentes. D’abord, j’étais participant, membre d’une patrouille internationale de 6 membres venant de 5 pays différent. J’étais aussi le co-chef du contingent canadien. J’étais en charge du recrutement des routiers de l’ASC et j’agissais en tant que personne ressource lors de l’évènement. Dans le poste de participant tout comme dans le rôle de responsable, l’expérience internationale m’a mis en contact avec les différentes manières de faire du scoutisme. J’y ai vu que le scoutisme se vit de mille et une façons. Je crois qu’il serait intéressant d’augmenter nos liens avec les organisations scoutes nationales et de développer le goût de rencontrer l’autre chez tous nos scouts. À long terme, c’est nous tous qui y gagnerons.
Finalement, j’ai été un observateur officiel à la Conférence internationale du mouvement scout à Ljubljana en Slovénie à l’été 2014. J’avais, avec une équipe de Scouts Canada, à présenter un atelier sur un programme à propos de la prévention du Sida/VIH, se nommant « Red Ribbon ». La conférence internationale m’a permis de voir ce qu’impliquait une organisation internationale où des pays avec des valeurs différentes décident de leur avenir collectif. Il y a eu de multiples débats et des discussions très importantes et profondes sur le scoutisme. Ma participation en tant qu’observateur m’a montré l’importance de notre présence à l’échelle internationale. De plus, le fait de participer activement aux décisions qui changent l’orientation du scoutisme est une expérience que j’ai trouvée très excitante.
En conclusion, mon expérience internationale m’a amené à réaliser que le coût de participation en vaut clairement les heures de levées de fonds et qu’il existe toujours des possibilités de faire du scoutisme international. Je vous invite tous à vivre l’international ici ou ailleurs.